26/01/2015

Comment peut-on accompagner, épauler, soulager et partager la peine sans en faire trop. Être là sans envahir, sans étouffer comme on a pu le faire pour moi.
Comment dire l'indicible et l'innentendable pour des enfants ? Avec des mots simples, répondre à leurs questions souvent désarmantes...
Revivre des sentiments que l'on aurait voulu oublier. Promettre que le temps va estomper un peu la peine ou du moins la colère mais jamais les souvenirs.
La famille a ceci de magnifique, et la nôtre nous l'a une nouvelle fois prouvé, de pouvoir accueillir à l'infini sans jamais oublier ceux qui partent. Même un peu plus loin, même un peu moins présent, même après des mois, les liens ne se rompent pas.
Retour à la vie, petit à petit et je me dis que, par respect, il est plus qu'important de les remarquer, ces petits bonheurs de chaque jour pour éviter que le reste ne prenne le dessus : les jeux, les dessins et les cris des enfants, un réveil sous la neige, un bonhomme de neige qui fait de la résistance, un premier anniversaire qui approche...Avancer...

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