27/09/2015

C'est toujours pareil, quelque soit le lieu, quelque soit la course. Je jongle avec deux cartes, le tracé de la course et une carte de la ville. Je cherche, je demande et je trouve toujours un ou deux spots pour tenter de l'apercevoir. Et c'est là que le jeu commence : reconnaître un coureur parmi 50 000 autres coureurs. On commence par la casquette (en espérant qu'il ne l'a pas enlevée), blanche, comme toutes les autres, on descend au tee-shirt, bleu souvent comme environ 30 000 coureurs (on diminue quand même un peu la masse), puis le short, il faut parfois decendre jusqu'aux chaussures pour le repérer de loin.
J'ai toujours, sur toutes les courses, que les filles soient avec moi ou pas, ce moment pendant lequel je sais qu'il ne va pas tarder, je scrute, les poings serrés et les larmes aux yeux pendant une minute de savoir qu'il va aller au bout. Toujours la même émotion au fil des courses, assez indescriptible.
Bref, mon Amoureux a terminé un nouveau marathon : j'avais les cartes, j'ai marché dans cette ville inconnue et j'ai eu les larmes aux yeux. Toujours.

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